Faire un enfant après la ménopause : et si je devenais papa ?

Faire un enfant après la ménopause : et si je devenais papa ?

Avoir un enfant après 50 ans, certaines femmes sautent le pas, avec suivi médical resserré. Des actrices américaines, quelques grandes bourgeoises, peu de femmes s’y risquent. Pourtant, dans les familles de 12 enfants du siècle précédent, le petit dernier de la fratrie avait souvent une mère âgée. Serions-nous devenus plus sévères avec nos femmes mûres ? Toujours est-il que la question n’est pas là : la ménopause passée, les femmes ne font plus d’enfants et la pression est forte pour les femmes sans enfants. Alors que faire ? Assumer une féminité stérile ou chercher des solutions que le patriarcat ne propose pas ?

Option n°1 : porter la honte de la femme vide

Avez-vous déjà remarqué à quel point le regard porté sur une femme qui n’a pas eu d’enfant et qui a passé l’âge, est lourd et faussement compatissant. Bien plus grave que la compassion, il y a un jugement et presque une injonction : tu n’as pas eu d’enfants, femme, tu dois porter la souffrance, car tu ne t’es pas accomplie dans ton rôle féminin de mère.

La seule chose à faire, pour ces femmes est de l’assumer et de le porter fièrement. Car en réalité, pour beaucoup d’entres-elles, ne pas avoir d’enfant est un choix. Une carrière passionnante, une sainte horreur des bébés, une furieuse envie de ne penser qu’à soi… autant de raisons pour oublier de faire un enfant. Finalement, quand on se rend compte à 30 ans que l’horloge biologique est déjà bien avancée, le temps qui reste avant la ménopause est bien court… Sachant que la quarantaine est une période où l’on savoure ses acquis et on se connait mieux, il y a de quoi vouloir croquer la vie à pleines dents…

Mais qu’entendent ces femmes qui affirment, à 20 ou à 50 ans, ne pas vouloir être mère ? « Tu changeras d’avis… tu regretteras… »

Option n°2 : faire un enfant médicalement assisté

Mère nature peut se fâcher : il faut l’aide de la science et de la biotechnologie médicale pour faire un enfant à 50 ans.

Option n°3 : recourir à une mère porteuse

Fortement controversée, cette méthode a le mérite d’être hétéro compatible. Si votre mari a une jeune maîtresse, ça peut simplifier ou compliquer les choses. Le home made, a son charme.

Option n°4 : devenir papa

Les hommes n’ont plus le monopole du démon de midi. Faire un enfant à 50 ans après avoir refait sa vie avec une jeunette n’est pas interdit aux femmes. Cette option hétéroflexe, permet au passage de s’affranchir de la grossesse. Pouvoir continuer à boire et à fumer pendant la grossesse de sa femme… un luxe certes minable…

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